Des pins, des plantes piquantes et du sable, c’est en général ce à quoi ressemble cet espace venté, sableux et soumis aux embruns. Pourtant, pour peu qu’on le défende efficacement et que l’on choisisse astucieusement les plantes, ces jardins du littoral peuvent devenir de véritables paradis de verdure.
Les premiers pas
Pour celui qui s’installe sur un terrain envahi de « broussailles », la tentation est grande de faire place nette et de supprimer les végétaux inutiles, fougères, ronces etc. Le grand ennemi des jardins du littoral étant le vent et les embruns de sel, il serait absurde de se priver radicalement d’une végétation déjà en place. Elle fait office de protection pour vos nouvelles et fragiles plantation. Gardez-les, vous les supprimerez au fur et à mesure de la pousse des végétaux de remplacement.
Quant au jardinier des zones de dunes, il aura à lutter contre un vent chargé de sable qui, par frottement, blesse les plantes. Côté méditerranéen, c’est le vent, le soleil et la sécheresse qui risquent de causer bien des soucis.
La lutte contre le vent et le sel
Sur tout le littoral atlantique et les côtes bretonnes, le vent chargé de gouttelettes d’eau salée fait des ravages dans les plantations. Sur la Côte d’Azur, le vent maritime, le mistral et la tramontane sont les plus grandes menaces les zones les plus exposées. Vous utiliserez donc des brise-vent naturels ou artificiels.
Le problème de l’eau
Même s’il pleut autant à Paris qu’à Nice, l’eau est inégalement répartie sur l’année et les étés sont presque toujours très secs. De plus, si l’eau de la ville n’est pas rationnée, elle est plus ou moins calcaire. Faites
donc soigneusement analyser votre eau avant d’imputer au climat la grise mine de vos fleurs préférées.
Pour conserver au sol son humidité, binez- le et paillez-le sur 5 cm minimum avec des écorces broyées de pin ou des paillettes de lin, ce qui aura, en outre, l’avantage de limiter la prolifération des mauvaises herbes.
Article complet sur les jardins en bord de mer dans Jardins à Vivre N°3