L’ÉTAT DES LIEUX.
Avant toute chose, il est indispensable d’évaluer la place disponible. De ces mesures dépendra le type d’escalier : droit, tournant ou hélicoïdal. Ensuite, un degré d’inclinaison agréable est impératif. Trop raide, au-dessus de 42°, il s’apparentera à une échelle et manquera de confort.
Droit, tournant ou hélicoïdal : un choix… souvent imposé.
La forme que vous allez poser est souvent dictée par la configuration de votre pièce, par l’espace et certaines contraintes, type recul insuffisant ou ouvertures mal placées.
L’escalier droit
C’est le plus classique et aussi le plus simple à installer, donc le moins onéreux. Il est confortable et sa forme facilite le transport du mobilier. Mais c’est celui qui prend le plus de place au sol. Pour une hauteur totale (de sol à sol) d’environ 2,80 m, son reculement va avoisiner au moins 3 m, auxquels vous ajoutez 1 m minimum de dégagement devant la première marche. Mais l’espace en dessous peut devenir un atout et accueillir des rangements.
Pour diminuer le reculement, vous devrez augmenter la raideur de la pente, mais attention, trop raide il risque de ne pas être agréable.
Lorsque l’espace est trop juste pour implanter un escalier droit, d’autres solutions existent.
L’escalier tournant
Tout aussi praticable, l’escalier tournant s’adapte plus facilement aux volumes des pièces, avec simplement 1 mètre de reculement. Il se décline en deux variantes :
– L’escalier 1/4 tournant : il se compose de deux sections, 1 longue et 1 plus courte, au pied ou en haut de l’escalier, et habituellement réunies à angle droit.
– L’escalier 2/4 tournant : il est en U, avec deux angles à 90°, soit deux changements de direction. Sa forme plus « ramassée » que le ¼ tournant n’offre pas toujours le côté gain de place. En effet, il demande une trémie plus spacieuse. Généralement plus cher qu’un escalier droit, sa conception comme son installation sont plus complexes. Pour un confort accru, il peut être conçu avec un palier qui reliera les deux sections.