Plus proche d’un jardin aquatique que des piscines hollywoodiennes aux formes bizarres et au bleu factice, le bassin naturel fait de plus en plus d’adeptes en France.
Ce qui différencie fondamentalement les deux types de piscine, c’est le traitement de l’eau de baignade. Dans le cas d’une piscine conventionnelle, la désinfection de l’eau est obtenue par l’apport de produits chimiques comme le chlore. Pour les baignades naturelles, l’épuration s’effectue grâce à un écosystème naturel, basé sur des filtres minéraux, plantés d’espèces végétales qui débarrassent l’eau des particules en suspension.
LES AVANTAGES
Ce type de bassin s’intègre parfaitement dans l’environnement : cascade, ruisseau, débordement, plantations en périphérie et surtout formes libres qui épousent le paysage… Tout concourt à donner à votre piscine un aspect aussi naturel que possible. Votre piscine est vivante toute l’année ! Pas de vilaine bâche, l’hiver, le bassin garde tout son attrait grâce aux plantes persistantes. L’eau est étonnamment douce… Une fois que l’on a goûté à ce type de baignade, difficile de retourner dans l’eau « agressive » des piscines conventionnelles. Lorsque l’équilibre biologique s’est installé, l’entretien et les coûts de fonctionnement restent très faibles et peu consommateurs en eau.
LES INCONVÉNIENTS
Globalement à surface de baignade égale, une piscine naturelle est environ 15 % plus onéreuse qu’une piscine conventionnelle… Sauf qu’il n’y a pas d’achat d’accessoires notamment bâches et volets roulants et que l’économie, côté produits de désinfection, est d’environ 500 €/an par rapport à une piscine conventionnelle. Dans la plupart des procédés, l’installation de ce type de baignade demande deux à trois fois la surface qu’utiliserait une piscine conventionnelle… Ne songez pas à chauffer pour obtenir, en hiver, une eau à 30° C… 24 à 26°C est un maximum… au-delà, les plantes n’apprécient pas du tout !